FileMaker 2024 est annoncé à l’instant par Claris!
FileMaker 2024 est annoncé à l’instant par Claris!
Comme d’habitude à l’occasion d’une sortie, vous trouverez sur notre blog tout ce qu’il faut savoir pour les geeks et les moins geeks.
Prêt(e) ? C’est parti !
C’est bien sûr LA fonctionnalité la plus visible de cette version 2024, mais aussi la plus complexe à expliquer et à maîtriser. Nous lui dédierons un article séparé. Sachez toutefois qu’il est désormais possible d’interagir avec virtuellement tous les modèles larges de langage tels que Chat GPT (Open AI), Gemini (Google) ou Llama (Meta/Facebook).
On peut employer ces modèles pour de la recherche sémantique sur ses propres données (on peut donc rechercher des données en formulant des requêtes dans un langage humain !) ou demander à l’outil graphique de représenter vos données.
Mais cela ne s’arrête pas là. Avec un peu d’entraînement, on peut développer son propre générateur de code FileMaker pour générer des calculs compliqués ou des fonctions.
De quoi passer beaucoup de temps pour en gagner un peu, certes, mais c’est beau 🙂
Depuis quelques versions, le raccourcis Cmd-option-K (macOS)/Ctrl-alt-K (Windows) permettait de changer de modèle, et ce uniquement en mode modèle.
Open Quickly ouvre des possibilités beaucoup plus importantes, mais présente aussi un risque dont les développeurs doivent être informés.
Je vous recommande de mettre en pause la lecture de cet article après cela, de faire le tour de vos applications pour voir si vous n’êtes pas impacté, et de revenir lire la suite plus tard.
De quoi s’agit-il ?
Une nouvelle fonction et une belle évolution rendent le travail avec JSON bien plus efficace.
permet de convertir une liste séparée par des retours chariot (¶) en Array (tableau) JSON. La liste étant pour des raisons historiques l’élément structurel le plus répandu en FileMaker, c’est une possibilité qui faisait vraiment défaut et empêchait souvent d’améliorer/moderniser son code sans se lancer dans un refactoring long et coûteux.
Les nouveaux opérateurs permettent d’écrire des Arrays (tableaux) JSON beaucoup plus facilement.
[+] permet de passer à l’index suivant
[:] permet de rester sur le même index.
Ainsi la simple expression :
JSONSetElement ( "" ; [ "contact[+].nameLast" ; "Doe" ; JSONstring ] ; [ "contact[:].nameFirst" ; "John" ; JSONstring ] ; [ "contact[+].nameLast" ; "Smith" ; JSONstring ] ; [ "contact[:].nameFirst" ; "Emma" ; JSONstring ] )
permet d’obtenir le résultat :
{ "contact" : [ { "nameFirst" : "John", "nameLast" : "Doe" }, { "nameFirst" : "Emma", "nameLast" : "Smith" } ] }
L’opérateur [:] permet aussi de récupérer le dernier élément d’un tableau avec la fonction JSONGetElement
est une nouvelle fonction réservée au matériel Apple (tant sur FileMaker Pro que FileMaker Go ou FileMaker Server) qui permet, comme GetLiveText, de récupérer le texte contenu dans une image, mais cette fois-ci en JSON.
Le pas de script Exécuter FileMaker Data API est désormais capable d’écrire dans la base de données, et donc précisément de créer un nouvel enregistrement, de modifier ou dupliquer des enregistrements, et bien sûr de les supprimer.
Il est donc vraiment possible, depuis un script FileMaker, de faire (presque) toutes les opérations sur la base de données sans changer de contexte.
Avantage ou inconvénient ? la Data API travaillant dans une autre session, les modifications faites par ce biais ne déclenchent pas de script (déclencheurs), ne sont pas prises en compte dans l’événement SurTransactionFenêtre… d’un autre côté cela permet d’écrire dans la base de données indépendamment de la transaction en cours.
À propos de transactions… une des faiblesses de l’implémentation des transactions de script est que toute la transaction devait avoir lieu dans le même script.
Bien que cela ne change pas fondamentalement, le pas de script Annuler transaction peut désormais être dans un sous-script, ce qui atténue le problème.
Il s’agit ici d’améliorations, mais non des moindres :
Quand on exécute un script sur serveur, on peut désormais appeler le script de callbak par nom. De plus, les notifications (Configurer Notification Locale) fonctionne désormais sur Pro (macOS et Windows). On se demandait bien pourquoi ça n’était pas le cas, mais voici cela réparé. Il est donc désormais aisé de lancer un script sur serveur et d’obtenir une notification sur l’écran de son mac/pc quand celui-ci a terminé.
De plus, il est possible de déterminer si le script de call back doit reprendre un éventuel script en pause.
Malheureusement, bien qu’on ait accès à la configuration des boutons et de presque tous les aspects d’une notification système, on ne peut contrôler l’icône ou l’image. a technique exposée ici par Laurent Spielmann, de 1-more-thing (2016), est donc toujours utile.
En dehors de ces nouveautés, des dizaines de bugs ont été résolus.
Également, des améliorations plus discrètes doivent être mentionnées
FileMaker Server 2024 n’est pas en reste. Il y a là aussi de fort belles nouveautés.
Tout d’abord, notons qu’il n’y a pas de changement de compatibilité entre Pro/Go et Server. Les versions 19.4.2 de FileMaker Pro et Go pourront toujours se connecter.
Par la mise en cache de CSS (pour Web Direct) et, surtout, du graphique des liens, les nouvelles sessions serveur devraient s’ouvrir plus rapidement. On devrait donc observer des sessions PSoS plus rapides, avec moins de « overhead ».
Le tunneling https est désormais également disponible sur les versions macOS et Windows du serveur. Il ne l’était jusqu’à présent que pour Linux. FileMaker peut désormais être installé n’importe où. Même plus besoin d’ouvrir le port 5003.
Les certificats SSL Let’s Encrypt peuvent désormais facilement être installés grâce à un script système fourni (seulement sur Linux et macOS). Pour information cela fait quelques années que ces certificats sont installés gratuitement si vous optez pour un hébergement sur fmcloud.fm
Des progrès ont été fait du côté des « Custom OAuth ». On peut maintenant configurer l’icone, et tout peut se faire par l’Admin API.
L’admin API ajoute de nouvelles fonctionnalités comme l’upload et le download de fichiers de base de données (attention, les conteneurs ne suivent pas ! c’est logique mais présente un réel problème). On peut également modifier les informations de contact qui accompagnent les notifications par email.
Les rôles d’administrateurs ont été améliorés. Chaque administrateur peut agir sur ses bases de données pendant que l’administrateur principal peut agir sur toutes. Plusieurs administrateurs peuvent partager les mêmes dossiers.
Le log « Script Events » peut maintenant être activé côté serveur, permettant ainsi de séparer le log d’événements serveur du log des scripts.
Toujours dans la rubrique log, le pas de script « Activer la journalisation des erreurs » (Set Error Logging) fonctionne désormais pour Web Direct et Data API.
Également, les logs TopCallStats et Statistiques (stats.log) sont désormais activés par défaut. Attention, nous anticipons que sur certaines configurations extrêmement sollicitées avec un grand nombre d’utilisateurs, l’activation du TopCallStats pourra causer des problèmes. Si vous observez une chute drastique des performances après le passage à FileMaker Server 2024, pensez à désactiver ce log.
Dans la console d’admin, le log viewer a un peu progressé
L’ergonomie du panneau « Programmes » a été améliorée. Par exemple on peut double cliquer pour modifier les programmes ou afficher les colonnes de son choix dans la liste, filtrer la liste, dupliquer plusieurs programmes à la fois…
Enfin ! il est possible via l’admin API et via la console d’administration de bloquer les nouvelles connexions. Vous pourrez donc enfin fermer les fichiers sans que de nouveaux utilisateurs se connectent ou se reconnectent pendant la fermeture.
C’est une première ! Non seulement les versions localisées éditées par Winsoft International pour le Moyen-Orient (qui permet de concevoir des interface pour les langues s’écrivant de droite à gauche comme l’Arabe, l’Hébreu ou le Persan) et pour l’Europe Centrale sont disponibles en même temps que la version classique, mais en plus le serveur est désormais disponible pour Linux.
Vous pourrez donc générer des PDF sur le serveur ou proposer à vos utilisateurs des interfaces Web Direct réellement pensées pour ces langues.
Bien entendu, ces versions sont disponibles immédiatement sur fmcloud.fm, l’hébergement de 1-more-thing. Vous devrez pour cela disposer de la licence appropriée, que nous pouvons vous fournir également.
FileMaker Pro 2024 (ou 21.0) requiert
et peut se connecter à FileMaker Server 19.4.2 et supérieur. (Attention, nous avouons avoir du mal à comprendre que l’a connexion à 19.4.2 soit encore tolérée car cela ne contribue pas à l’indispensable mise à jour des serveurs. Si vous devez impérativement rester en FileMaker Server 19, nous recommandons de manière extrêmement appuyée de passer sans délai à FileMaker Server 19.6.4. De même, si vous devez conserver une version 20 (on ne voit pas très bien pourquoi puisque la 21 propose la même compatibilité avec les versions clientes), veuillez mettre à jour votre serveur en 20.3.2.
Chez fmcloud.fm, 100% de nos serveurs sont à jour.
Pour FileMaker Server 2024
Les clients Pro/Go en 19.4.2 ou supérieur peuvent se connecter.
Si vous commencez avec la plateforme, nous recommandons de passer par l’essai gratuit notre service d’hébergement fmcloud.fm de démarrer.
En moins de 10 minutes, vous aurez une copie d’essai de FileMaker Pro et un serveur installé dans le cloud.
Une petite vidéo explicative ici.